Benoit GANTAUME
Pertuis
Passionné par le code depuis ma tendre enfance, j'essaie de donner le virus du code bien fait avec artisandeveloppeur.fr.
Développeur, entrepreneur, webmarketeur, podcasteur, youtuber, enseignant, formateur, créateur, auteur sont autant de facettes de mon quotidien.
Ma dernière lubie ? Faire de compagnon un saas utile aux développeurs.
Un guide complet sur les design pattern en JavaScript.
Tech featured in this video: * Learn more about the GPT-3 API Here: openai.com/blog/openai-api/ * GPT-3 Paper: Language Models are Few Shot Learners ...
J'ai du mal à y voir à terme quelque chose de positif... Je suis peut-être trop pessimiste. Le vieux rêve de l'homme de se libérer du travail est un fantasme et devrait le rester à mon avis...
Je m'interroge sur la société engendrée par un monde dans lequel la majorité des gens n'a plus besoin de travailler...
Je doute qu'elle soit bien égalitaire et qu'elle laisse une place à l'Humain.
Je trouve ce scénario à la fois grotesque, fantasque, et plausible si on regarde le passé de l'humanité envers ce qu'il ne comprend pas.
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J'ai du mal à y voir à terme quelque chose de positif... Je suis peut-être trop pessimiste. Le vieux rêve de l'homme de se libérer du travail est un fantasme et devrait le rester à mon avis...
Je m'interroge sur la société engendrée par un monde dans lequel la majorité des gens n'a plus besoin de travailler...
Je doute qu'elle soit bien égalitaire et qu'elle laisse une place à l'Humain.
Je trouve ce scénario à la fois grotesque, fantasque, et plausible si on regarde le passé de l'humanité envers ce qu'il ne comprend pas.
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J'ai du mal à y voir à terme quelque chose de positif... Je suis peut-être trop pessimiste. Le vieux rêve de l'homme de se libérer du travail est un fantasme et devrait le rester à mon avis...
Je m'interroge sur la société engendrée par un monde dans lequel la majorité des gens n'a plus besoin de travailler...
Je doute qu'elle soit bien égalitaire et qu'elle laisse une place à l'Humain.
Je trouve ce scénario à la fois grotesque, fantasque, et plausible si on regarde le passé de l'humanité envers ce qu'il ne comprend pas.
Extreme Contracts by Jacopo Romei
Extreme Contracts is a concept I created to redefine negotiation in any job happening in the turbulent and complex environment of knowledge work: designers, developers, architects, managers, photographers and everybody who is in charge of delivering projects with volatile requirements, uncertainty and tons of skills required.
Extreme Contracts by Jacopo Romei
Extreme Contracts is a concept I created to redefine negotiation in any job happening in the turbulent and complex environment of knowledge work: designers, developers, architects, managers, photographers and everybody who is in charge of delivering projects with volatile requirements, uncertainty and tons of skills required.
Je programme depuis 15 ans maintenant. Récemment, le manque d’attention de l’industrie du logiciel en matière d’efficacité, de simplicité et d’excellence a commencé réellement à me peser, au point d’être déprimé par ma propre carrière et l’informatique en général.
J’en viens à me demander si c’est même possible, que ce soit sur le plan technique ou économique.
C’est peut être aussi un bon moyen de se rassurer et ne rien changer...
Lorsque je suis tombé sur cet article de Nikita en 2018. J'ai tout de suite adhéré au propos et lui ai proposé la traduction en français.
Cet article a vraiment changé pas mal de chose sur la vision que j'ai de l'industrie logicielle dans la société et sur ma façon de travailler. Les implications de ingénierie logiciel sont énormes. Outre l'aspect commercial, un logiciel pourri a des implications écologiques et sociales désastreuses.
Pour moi le point central autour de la question tourne autour de la formation. D'abord, d'un point de vue technique :
Comme dans toutes les industries, des gens intelligents se sont confrontés à ces problèmes depuis que la programmation existe et des bonnes pratiques existent et sont documentées : la connaissance est là.
On peut faire du code fiable et durable, même avec l'écosystème JavaScript qui est si souvent décrié, ce n'est pas une question de "comment", on sait comment le faire.
Pour moi, si on en est là aujourd'hui, c'est qu'on ne prend pas suffisamment le temps pour se poser et aller chercher cette connaissance. Et ce n'est pas une critique, souvent, on ne dispose pas de ce temps.
Et pour moi l'enjeu est là : faire tout pour rendre cette connaissance plus accessible et au plus grand nombre, réduire la friction, le temps nécessaire pour l'obtenir et la comprendre, qu'elle parvienne aux développeurs quels que soient leur niveau d'expérience.
Je constate avec étonnement que même chez des développeurs expérimentés, la notion d'architecture qui consiste à séparer le code métier du code technique (que l'on retrouve notamment dans les principes du Domain Driven Design) est encore largement méconnue, ou quand elle l'est, bien mal appliquée. C'est d'ailleurs une notion que je n'ai intégrée que très récemment personnellement.
Outre la formation technique, il y a aussi la sensibilisation autour de sujets plus fondamentaux : la collaboration métier-technique, la responsabilité écologique et sociale, l'éthique. Nous avons l'Ordre des Médecins, l'Ordre des Avocats, pourquoi pas l'Ordre du Logiciel ?
Et l'avantage c'est que tout un chacun peut participer à cette sensibilisation. Se documenter sur le sujet, en parler sur des forums comme celui-ci, former un développeur junior, échanger avec son porteur de projet, ses collègues, lancer un projet de refactoring, utiliser une nouvelle technologie plus performante...
Contribuer à une meilleure industrie est vraiment à la portée de tous. Je parlais de l'écosystème JavaScript tout à l'heure, nous avons aujourd'hui Deno qui est fraichement sorti de l'oeuf, écrit en Rust, déployé via un seul executable avec une façon révolutionnaire de gérer les dépendances et qui tend à corriger un certains nombre de problèmes de sécurité et de performance qu'on peut avoir avec NodeJS.
Contribuer est facile, la question est de savoir si on veut continuer de participer à la médiocrité ou si on a la volonté d'apprendre et de rendre les choses meilleures. Les choses ne changeront pas facilement, ni rapidement, mais la plus petite contribution est je pense un pas de plus dans la bonne direction !
Je programme depuis 15 ans maintenant. Récemment, le manque d’attention de l’industrie du logiciel en matière d’efficacité, de simplicité et d’excellence a commencé réellement à me peser, au point d’être déprimé par ma propre carrière et l’informatique en général.
J’en viens à me demander si c’est même possible, que ce soit sur le plan technique ou économique.
C’est peut être aussi un bon moyen de se rassurer et ne rien changer...
Lorsque je suis tombé sur cet article de Nikita en 2018. J'ai tout de suite adhéré au propos et lui ai proposé la traduction en français.
Cet article a vraiment changé pas mal de chose sur la vision que j'ai de l'industrie logicielle dans la société et sur ma façon de travailler. Les implications de ingénierie logiciel sont énormes. Outre l'aspect commercial, un logiciel pourri a des implications écologiques et sociales désastreuses.
Pour moi le point central autour de la question tourne autour de la formation. D'abord, d'un point de vue technique :
Comme dans toutes les industries, des gens intelligents se sont confrontés à ces problèmes depuis que la programmation existe et des bonnes pratiques existent et sont documentées : la connaissance est là.
On peut faire du code fiable et durable, même avec l'écosystème JavaScript qui est si souvent décrié, ce n'est pas une question de "comment", on sait comment le faire.
Pour moi, si on en est là aujourd'hui, c'est qu'on ne prend pas suffisamment le temps pour se poser et aller chercher cette connaissance. Et ce n'est pas une critique, souvent, on ne dispose pas de ce temps.
Et pour moi l'enjeu est là : faire tout pour rendre cette connaissance plus accessible et au plus grand nombre, réduire la friction, le temps nécessaire pour l'obtenir et la comprendre, qu'elle parvienne aux développeurs quels que soient leur niveau d'expérience.
Je constate avec étonnement que même chez des développeurs expérimentés, la notion d'architecture qui consiste à séparer le code métier du code technique (que l'on retrouve notamment dans les principes du Domain Driven Design) est encore largement méconnue, ou quand elle l'est, bien mal appliquée. C'est d'ailleurs une notion que je n'ai intégrée que très récemment personnellement.
Outre la formation technique, il y a aussi la sensibilisation autour de sujets plus fondamentaux : la collaboration métier-technique, la responsabilité écologique et sociale, l'éthique. Nous avons l'Ordre des Médecins, l'Ordre des Avocats, pourquoi pas l'Ordre du Logiciel ?
Et l'avantage c'est que tout un chacun peut participer à cette sensibilisation. Se documenter sur le sujet, en parler sur des forums comme celui-ci, former un développeur junior, échanger avec son porteur de projet, ses collègues, lancer un projet de refactoring, utiliser une nouvelle technologie plus performante...
Contribuer à une meilleure industrie est vraiment à la portée de tous. Je parlais de l'écosystème JavaScript tout à l'heure, nous avons aujourd'hui Deno qui est fraichement sorti de l'oeuf, écrit en Rust, déployé via un seul executable avec une façon révolutionnaire de gérer les dépendances et qui tend à corriger un certains nombre de problèmes de sécurité et de performance qu'on peut avoir avec NodeJS.
Contribuer est facile, la question est de savoir si on veut continuer de participer à la médiocrité ou si on a la volonté d'apprendre et de rendre les choses meilleures. Les choses ne changeront pas facilement, ni rapidement, mais la plus petite contribution est je pense un pas de plus dans la bonne direction !
Je programme depuis 15 ans maintenant. Récemment, le manque d’attention de l’industrie du logiciel en matière d’efficacité, de simplicité et d’excellence a commencé réellement à me peser, au point d’être déprimé par ma propre carrière et l’informatique en général.
J’en viens à me demander si c’est même possible, que ce soit sur le plan technique ou économique.
C’est peut être aussi un bon moyen de se rassurer et ne rien changer...
Lorsque je suis tombé sur cet article de Nikita en 2018. J'ai tout de suite adhéré au propos et lui ai proposé la traduction en français.
Cet article a vraiment changé pas mal de chose sur la vision que j'ai de l'industrie logicielle dans la société et sur ma façon de travailler. Les implications de ingénierie logiciel sont énormes. Outre l'aspect commercial, un logiciel pourri a des implications écologiques et sociales désastreuses.
Pour moi le point central autour de la question tourne autour de la formation. D'abord, d'un point de vue technique :
Comme dans toutes les industries, des gens intelligents se sont confrontés à ces problèmes depuis que la programmation existe et des bonnes pratiques existent et sont documentées : la connaissance est là.
On peut faire du code fiable et durable, même avec l'écosystème JavaScript qui est si souvent décrié, ce n'est pas une question de "comment", on sait comment le faire.
Pour moi, si on en est là aujourd'hui, c'est qu'on ne prend pas suffisamment le temps pour se poser et aller chercher cette connaissance. Et ce n'est pas une critique, souvent, on ne dispose pas de ce temps.
Et pour moi l'enjeu est là : faire tout pour rendre cette connaissance plus accessible et au plus grand nombre, réduire la friction, le temps nécessaire pour l'obtenir et la comprendre, qu'elle parvienne aux développeurs quels que soient leur niveau d'expérience.
Je constate avec étonnement que même chez des développeurs expérimentés, la notion d'architecture qui consiste à séparer le code métier du code technique (que l'on retrouve notamment dans les principes du Domain Driven Design) est encore largement méconnue, ou quand elle l'est, bien mal appliquée. C'est d'ailleurs une notion que je n'ai intégrée que très récemment personnellement.
Outre la formation technique, il y a aussi la sensibilisation autour de sujets plus fondamentaux : la collaboration métier-technique, la responsabilité écologique et sociale, l'éthique. Nous avons l'Ordre des Médecins, l'Ordre des Avocats, pourquoi pas l'Ordre du Logiciel ?
Et l'avantage c'est que tout un chacun peut participer à cette sensibilisation. Se documenter sur le sujet, en parler sur des forums comme celui-ci, former un développeur junior, échanger avec son porteur de projet, ses collègues, lancer un projet de refactoring, utiliser une nouvelle technologie plus performante...
Contribuer à une meilleure industrie est vraiment à la portée de tous. Je parlais de l'écosystème JavaScript tout à l'heure, nous avons aujourd'hui Deno qui est fraichement sorti de l'oeuf, écrit en Rust, déployé via un seul executable avec une façon révolutionnaire de gérer les dépendances et qui tend à corriger un certains nombre de problèmes de sécurité et de performance qu'on peut avoir avec NodeJS.
Contribuer est facile, la question est de savoir si on veut continuer de participer à la médiocrité ou si on a la volonté d'apprendre et de rendre les choses meilleures. Les choses ne changeront pas facilement, ni rapidement, mais la plus petite contribution est je pense un pas de plus dans la bonne direction !
Un parcours d'apprentissage pour apprendre le Clean Code, le Test-Driven Development, le Legacy Code, le Refactoring, le Domain-Driven Design et le Microservice Architecture par Joe Bew.
Une super ressource pour les anglophones qui veulent approfondir le craft ! Merci Corentin.
www.notion.so/...