Blog
Carrière
Gestion du temps

La réponse qu'on nous donne est souvent d'être passionné par son boulot. Je propose une autre approche.


Partagé par Thibaud Duthoit
il y a plus de 3 ans
1

Benoit GANTAUME il y a plus de 3 ans
Merci @Thibaud Duthoit du partage.
Ton approche est intéressante car elle pose un prisme différent de ma manière de réfléchir habituelle. Tu opposes stabilité et créativité. J’oppose obligation et plaisir.
Je me rends compte qu’il y a bien sûr tout un tas de chose qui m’amuse plus ou moins dans le travail.
Ce n’est pas de faire telle ou telle chose qui me procure de la satisfaction, mais le résultat que j’en obtiens. Par exemple faire de la prospection et des avant-projets ne m’éclate pas plus que ça en soit. Mais voir les projets se concrétiser et le chiffre d’affaire se développer, oui.
Certaines tâches sont juste pénibles. Quoi que je commence à trouver du plaisir à faire ma compta… Comme quoi, tout est possible !

Le souci à trop faire ça, c’est d’oublier le plaisir simple de faire les choses.
Alors de temps en temps, je fais un truc sans réfléchir au retour sur investissement ou l’utilité. Ça ressemble à la zone créative que tu décris.

Finalement, c’est peut-être plus là le critère pour moi : est-ce que je prends du plaisir à faire ce que je fais, indépendamment de ce que cela va rapporter, sur le plan intellectuel, pécuniaire ou autre.
Le podcast a démarré comme ça.
Ce qui est bien, c’est que quand je sens que ça devient une obligation, j’arrête.
La série « Développeur en 2039 » est un parfait exemple de quelque chose que j’ai fait par pur plaisir de le faire, sans trop réfléchir à pourquoi le faire.

Tu parles de fusion : quand l’obligatoire converge avec le créatif.
Attention : à ce moment, cela ré-injecte de l’obligatoire dans le créatif et peut le corrompre.
Un exemple : je n’arrive plus à coder juste pour le plaisir.
Il me faut un objectif à atteindre, une utilité. Du coup, ça devient une activité professionnelle, et plus un loisir.
Walid Debbech il y a plus de 3 ans
Dans le livre de Cal Newport ( so good they can't ignore you) on compare deux approches : the passionate mindset et the craftsman mindset.
On démontre que suivre sa passion est un très mauvais conseil.
La meilleure approche est de chercher à maîtriser à la perfection son métier/artisanat. C'est ce qui nous donnera vraiment du plaisir dans ce qu'on fait. En tout cas je recommande vraiment ce livre si on se pose vraiment des questions existentielles sur son métier..
Thibaud Duthoit il y a plus de 3 ans
Merci Walid pour le partage, je l’ajoute à ma liste de lecture.

Benoit, j’ai le sentiment que beaucoup de choses que les gens réussissent ont simplement commencé par le plaisir, ce que j’appelle l’expression de son art. Et on arrive généralement à « ressentir » quand une création est née de la pure expression, par rapport à quand elle est crée par intérêt pécunier.

En tout cas, quand j’écoute la bio de certains de mes modèles comme Wes Bos, c’est souvent la même histoire qui ressort : un job intéressant, de la création à côté par pur plaisir, et une montée progressive de l’audience de manière assez inattendue.
Thibaud Duthoit il y a plus de 3 ans
Encore un autre indice que je viens de découvrir sur un de mes modèles, et qui rejoins ma pensée création = plaisir sans les contraintes : twitter.com/...
Benoit GANTAUME il y a plus de 3 ans
C'est facile à dire quand tu as 120k followers...
C'est à priori que ce que tu racontes intéresse déjà les gens.
Cela masque les milliers de développeurs qui parlent de ce qu'ils aiment et que personne n'écoute...

Non ?
Thibaud Duthoit il y a plus de 3 ans - modifié il y a plus de 3 ans
Ah ah c’est sur que c’est facile à dire 😅 mais je pense que c’est sincère.

En ce moment, je farfouille les AMA de ces auteurs, certains sont assez vieux pour avoir leur idées avant leur grand succès.

Edit : et puis, si dans tous les cas, on créé des choses en priorité par plaisir, est-ce si grave que ça si on n'atteint pas l'audience des grands noms ?
Benoit GANTAUME il y a plus de 3 ans
"On créé des choses en priorité par plaisir, est-ce si grave que ça si on n'atteint pas l'audience des grands noms ?"
Bien sûr que non. Mais laisser penser qu'il suffit de faire un produit pour réussir me semble dangereux, surtout pour les développeurs qui veulent se lancer.
Thibaud Duthoit il y a plus de 3 ans
Tu as le sentiment que c’est l’idée véhiculée dans mon article ou dans les liens que je donne ?

Désolé si c’est le cas car ça n’est pas du tout ce que je souhaite véhiculer au contraire.
Thibaud Duthoit il y a plus de 3 ans
Je pense que j’ai très mal retransmis la source de mon article. Pour rappel, voici ce qui m’a inspiré ce point de vue : sive.rs/balance
Benoit GANTAUME il y a plus de 3 ans
"Tu as le sentiment que c’est l’idée véhiculée dans mon article ou dans les liens que je donne ?"
Non pas ton article, plutôt le gars que tu cites sur twitter.

Ton article me semble clair sur ce point : la fusion peut venir, mais au fil du temps et c'est potentiel, non pas garanti.
Je suis convaincu qu'il est plus facile de 'réussir' en faisant des choses qu'on aime vraiment.
C'est juste que certaines passions peuvent rester ce qu'elles sont : juste une passion et c'est très bien comme ça.
Pour ajouter un commentaire, tu dois te connecter ou créer un compte.
What the Fabrik avec Freddy Sallaberry
Accéder à l'épisode
2039-14 Travailler en 2039 avec Isabelle Cham
Accéder à l'épisode
Consultant hors sol avec Arnaud Lemaire
Accéder à l'épisode
Le cercle des développeurs freelance
Accéder à la vidéo
Le choc des cultures avec Stan Leloup
Accéder à l'épisode
Artisan Développeur utilise des cookies afin de t'offrir les meilleurs services. En poursuivant ta navigation, tu acceptes l’utilisation de cookies. En savoir plus